Transhumanisme : Microsoft Israël prépare la transmission de vos emplois aux robots

transhumanisme-768x480

Israël a bien l’intention de devenir un leader dans la technologie de la robotique.

microsoft-israel

Yoram Yaakobi, chef du centre de Recherche et Développement de Microsoft Israël, intervenait la semaine dernière à ThinkNext, un grand show organisé par Microsoft, durant lequel la multinationale exhibe ses nouvelles technologies, dont beaucoup sont développées en Israël. Au cours de son exposé, Yoram Yaakobi a estimé que les robots vont prendre des millions – peut-être des milliards – d’emplois.

La plupart des emplois de service, qui sont actuellement l’épine dorsale de l’emploi en Occident aujourd’hui, seront prochainement automatisés et confiés à des robots, a expliqué Yoram Yaakobi.

yoram-yaacovi-microsoft-israel

Selon les prévisions du Forum économique mondial, tout cela va aller très vite puisque sur les quatre prochaines années, les robots vont « s’emparer » de plus de 7,1 millions d’emplois.

« Nous ne pouvons pas altérer le développement de la technologie, et même si nous essayons, ce serait vain, car une fois que cela a commencé, les révolutions technologiques ne peuvent pas être arrêtées. Il n’y a pas de paradigmes établis pour expliquer comment la société va traiter un grand nombre de personnes qui ne disposeront pas de travail », a déclaré Zvi Shiller, professeur au Département du génie mécanique à la faculté d’ingéniérie de l’université d’Ariel et président de l’Israel Robotics Association.

Mais Zvi Shiller a averti qu’il fallait s’attendre à beaucoup de dommages collatéraux.

« Il y aura certainement beaucoup de gens qui ne vont pas être en mesure de s’adapter à la nouvelle économie, et pour eux, je crois que le gouvernement a la responsabilité de les aider. »

Quant au Dr Roey Tzezana, chercheur en futurologie au Yuval Neeman Workshop de l’université de Tel Aviv, il considère que  « Jusqu’à 40 % des emplois actuels risquent de bientôt disparaître ».

Par contre, ces robots seront tous menacés de piratage. Ce qui signifie que les experts en cybersécurité figureront parmi les professions les plus recherchées de demain.

Source

Les eaux du Lacaunais Mont Roucous veulent racheter la Lozérienne Quézac

201603121844-full

Le groupe Nérios, soit principalement les eaux Mont Roucous de Lacaune (Tarn), vient d’entrer en négociation exclusive avec Nestlé pour le rachat des eaux lozériennes Quézac.

La holding tarnaise Nerios, assise essentiellement sur les eaux plates naturelles Mont Roucous et Rosée de la Reine dont les usines d’embouteillage se trouvent près de Lacaune (Tarn), vient de se porter candidate exclusive pour l’absorption des eaux minérales gazeuses Quézac, dont la source se trouve à Ispagnac en Lozère (à une trentaine de kilomètres de Mende). La source et son usine d’embouteillage, installée elle à Quézac, sont la propriété depuis 21 ans du géant suisse Nestlé.

«Ce n’est pas nous qui sommes allés frapper à la porte, s’empresse de préciser Denis Bernard, directeur d’exploitation de la société des eaux de Mont Roucous. C’est une opportunité que nous avons saisie.» En fait, depuis plus d’un an,Nestlé Waters (Perrier, San Pellegrino, Vittel) chercher à céder Quézac. Et le directeur tarnais de confirmer : «Quézac est une marque à forte notoriété nationale et sans doute à beau potentiel de développement. Après une phase de simple hypothèse, nous sommes en effet entrés dans la première étape d’une proposition de rachat. Les discussions ont été entamées voilà peu et nous avons bon espoir de les voir aboutir avant la fin de l’année. Nous aurions là une belle complémentarité puisque Mont Roucous et Rosée de la Reine ce sont des eaux naturelles plates et Quézac une eau naturelle gazeuse. Par ailleurs, cela s’inscrit parfaitement dans une stratégie de développement et d’un ancrage plus significatif au sein de la nouvelle grande région.»

Avant que n’aboutisse un accord définitif, il reste sans doute à arrêter un «juste prix» (dixit) mais aussi à résoudre un écueil social.

«Sur ce sujet, la balle est dans le camp de Nestlé, fait immédiatement observer Denis Bernard. Nous avons effectivement fait connaître notre intention de mutualiser certains services : services clients, marketing, comptabilité, commerciaux.»

Ce volet social ferait passer l’effectif de l’entreprise Quézac de 53 salariés à une trentaine. Par ailleurs, selon le délégué CGT du site lozérien, Pascal Frazonni, «le repreneur tarnais souhaiterait que les salaires soient ramenés au niveau de l’accord de branche». Soit un niveau inférieur de 30 % environ à celui pratiqué par Nestlé. Des négociations, notamment pour des reclassements internes et «des compensations salariales possibles», seraient d’ores et déjà entamées par le groupe suisse. Quant au repreneur potentiel, lors d’un comité d’entreprise jeudi dernier, il a présenté un plan d’investissement commercial et industriel qui aurait séduit.


Nérios : 30 M€

La holding Nérios, c’est un groupe qui affiche 30 M€ de chiffres d’affaires qui reposent d’abord sur les eaux naturelles Mont Roucous et Rosée de la Reine (115 millions de bouteilles et 28 M€ de chiffres d’affaires, soit à peu près l’équivalent des eaux gazeuses Quézac); il couvre également des hôtels et restaurants sur Toulouse en association avec le groupe La Pergola de Thomas Santini. Son dirigeant est le Tarnais s Jean-Claude Lacaze, ancien cadre de Danone à l’origine du lancement de l’eau de La Salvetat. C’est à 1 000 mètres d’altitude, sur un site préservé de 60 hectares, dans le Parc naturel régional du Haut Languedoc, dans le Tarn, que jaillit la source de Mont Roucous.

Source

Lavazza finalise le rachat de Carte Noire

Lavazza

Lavazza, le plus grand torréfacteur d’Italie, prévoit une croissance de son CA d’environ 20% en 2016 après la reprise de Carte Noire. Les Italiens auraient mis 700 à 750 millions d’euros sur table pour l’acquisition de la marque française.

Leader du café en France

Le géant italien du café Lavazza nourrit de hautes ambitions. Le groupe de Turin vient de finaliser le rachat de la marque française Carte Noire et s’attend à réaliser un chiffre d’affaires de 1,7 milliard d’euros en 2016, près d’un cinquième en plus par rapport à 2015.
Carte Noire était en vente depuis février 2015. Le propriétaire de l’époque Mondelez International s’était vu contraint de céder sa marque de café française, afin d’obtenir le feu vert des autorités de la concurrence concernant la fusion de sa division café avec le néerlandais D.E. Master Blenders 1753 (société mère de Douwe Egberts).
La montant de la reprise est évalué entre 700 et 750 millions d’euros, dont Lavazza paiera 300 à 350 millions d’euros avec ses propres moyens (le reste étant financé par la banque). Grâce à cette acquisition, Lavazza devient leader du marché en France et sera mieux armé sur le marché du café dominé par des concurrents de plus grande taille, comme Jacobs Douwe Egberts.

CA de 2 milliards d’euros d’ici 5 ans

« Notre objectif est d’atteindre une envergure qui nous permettra de jouer un rôle clé dans le secteur », déclarait Antonio Baravalle, patron de Lavazza, lors d’un événement à Paris, tout en ajoutant que le groupe visait un chiffre d’affaires annuel de 2 milliards d’euros d’ici 5 ans. D’ici là Lavazza devra générer 70% de son chiffre d’affaires hors Italie (aujourd’hui ce pourcentage est de 55%).
Lavazza, actuellement numéro 7 sur la marché des torréfacteurs, entend atteindre cet objectif par d’autres reprises et vise en particulier des « joyaux locaux », précise le CEO.

Source