Auchan et Système U peinent à s’unir

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Les Hyper U rechignent à passer sous l’enseigne Auchan. Celle-ci profite cependant des achats groupés avec Système U. Mais sa part de marché continue de baisser.

30 zones poseraient problèmeL’Autorité de la concurrence devra notamment dire de quels magasins les deux groupes devront se séparer pour éviter d’être en position dominante. Selon Le Figaro, seules trente zones de chalandises poseraient problème, dont deux pour des hypermarchés.

Seulement cinq Hyper U décidésMais les deux groupes ont un problème encore plus urgent à régler. Alors que le projet consiste à faire passer des Hyper U sous l’enseigne Auchan et des Simply Market sous la bannière de Système U, la migration serait difficile. Selon Le Monde, seuls 4 à 5 hypers du groupe Système U auraient décidé d’y aller. Deux seulement l’ont déjà fait. On est loin de l’objectif de 30 Hyper U sur 68.

Les coopérateurs font ce qu’ils veulentCela tient en bonne partie à la structure des deux groupes. Le groupe familial Auchan a une structure intégrée où les patrons sont des salariés et appliquent donc les directives du nouveau directeur du conseil de surveillance, Wilhelm Hubner. À l’inverse, Système U est un groupe coopératif où les patrons d’hyper sont propriétaires de leur magasin et libres de faire ce qu’ils veulent, y compris de passer à la concurrence. De l’autre côté, le transfert de Simply Market poserait moins de problèmes.

Une nouvelle stratégie pour UPour convaincre les Hyper U qui ne veulent pas aller chez Auchan de rester, Système U s’apprêterait à leur proposer, lors d’une convention le 30 mars, d’agrandir leurs magasins autour des villes pour proposer davantage d’alimentaire et de service, voire de bricolage dans les magasins ruraux.

Auchan augmente sa margeMême si le « mariage » est difficile à régler, Auchan estime avoir bénéficié des accords à l’achat avec Système U et Metro qui lui ont permis d’améliorer de 4 % sa marge commerciale.

Système U unifie sa logistiqueSystème U, de son côté, aurait décidé de faire disparaître ses centrales régionales pour unifier sa logistique, selon les informations du Monde. Toutes les activités dont les 30 entrepôts doivent ainsi rejoindre le 1er avril une filiale U Log. La partie commerciale serait regroupée, sur le même modèle, d’ici deux à trois ans, dans une filiale U Max, détenue par les patrons de magasin. De cette manière, les prix seraient unifiés et non plus calculés en fonction des coûts de livraison.

(1) À l’échelle mondiale, le groupe Auchan est en progression de 1,7 % du fait de l’augmentation du nombre de magasins en Chine et en Russie. Les ventes en France ne représentent plus que 35 % de son activité.

Evian invente le pack d’eau virtuel

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Pour relier ensemble 4 bouteilles Evian Prestige, Danone Eaux France a décidé de supprimer le surremballage. Une innovation qui veut lever plusieurs freins à l’achat d’eaux en bouteilles. Explications.

Dans l’usine Evian, l’équipe qualité s’est prétée à un exercice assez inhabituel, tous ces derniers mois : elle a testé le nouveau pack de 4×1,25 litre d’Evian Prestige en courant, un pack à la main, sur 500 mètres. Celui-ci ne s’est jamais disloqué. Et pourtant, aucun film de suremballage ne relie les 4 bouteilles qui, à première vue, tiennent ensemble par magie. « Plusieurs points de colle maintiennent les bouteilles ensemble, décrit Cécile Beliot-Zind, directrice générale de Danone Eaux France (DEF). Il a fallu des mois de recherche pour trouver la bonne colle et le bon dosage pour tenir les bouteilles entre elles lors du transport mais aussi que le consommateur puisse facilement les désolidariser lorsqu’il en a besoin ». La languette qui sert de poignée détaille la manière idéale de séparer les bouteilles.

Le suremballage, un déchet encombrant

Ce pack, conçu avec KHS, leader mondial de l’innovation packaging, a demandé 24 mois de travail et, dans l’usine, une ligne a été spécialement aménagée. Il doit résoudre plusieurs freins à l’achat d’eaux en bouteilles : la pénibilité à « ouvrir » le suremballage, son manque d’esthétisme et sa gestion en tant que déchet.

D’abord chez Monoprix

Cet étonnant pack arrive le 10 mars chez Monoprix qui en a l’exclusivité pendant six mois.  « Il y aura des animations dans les 20 plus gros Monoprix et une borne explicative dans les autres magasins de l’enseigne », précise Florence Pin, directrice marketing d’Evian chez DEF. Puis, à partir de septembre, ce pack (prix moyen de 3,85 €) arrivera dans les autres enseignes.

Evian en chiffres :

  • N°1 des eaux minérales naturelles plates avec 21,5% de PDM valeur
  • 7 millions de bouteilles sortent chaque jour de l’usine Evian
  • 140 : le nombre de pays dans lesquels la marque Evian est vendue.

 

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McDonald’s bateau bientôt de retour ?

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Un entrepreneur souhaite redonner vie à un bateau abandonné qui était autrefois l’unique restaurant McDonald’s marin. Un rêve qui devient réalité pour les fans de fast-food.

C’est une légende pour les fans de McDonald’s à travers le monde : le restaurant bateau abandonné depuis plusieurs décennies dans la baie de Vancouver va être rénové ! Si aujourd’hui la chaîne est toujours autant ancrée dans les tendances actuelles, avec par exemple le restaurant McDonald’s au design épuré à Hong-Kong, son architecture industrielle et son bar à salade, dans les années 80 la chaîne ciblait principalement les enfants. Il n’est donc pas étonnant que pour l’Exposition Universelle de Vancouver en 1986, la chaîne de fast-food américaine a eu l’idée délirante de construire un bateau à bord duquel se trouvait un vrai établissement de la chaîne. Cependant, les choses allaient encore plus loin puisqu’un menu spécial avait été créé et le personnel était habillé avec des uniformes de marins aux couleurs de la grande arche jaune. Ce projet a malgré son succès été très vite abandonné et le bateau surnommé depuis McBarge errait dans la baie de Vancouver. Cette curiosité a notamment attiré l’attention de beaucoup de monde lorsqu’un Youtubeur avait décidé d’aller visiter ce lieu insolite en 2015.

La vidéo a rapidement atteint plus de 100 000 vues et un entrepreneur canadien nommé Howard Meakin s’est dit qu’il était temps de redonner sa gloire d’antan à cette embarcation légendaire. Le riche homme d’affaire a dépensé près de 4,5 millions de dollars pour racheter et rénover ce bateau en décembre dernier et les travaux devraient s’achever d’ici la fin de l’année en cours. Cependant, cet investissement ne représente rien comparé aux 12 millions de dollars investis par le fast-food à l’époque (comptez près de 26 millions de dollars actuels). Aucune information n’a filtré pour l’instant sur ce que deviendra cette légende des mers mais Howard Meakin assure qu’elle restera toujours un restaurant et qu’elle ne quittera pas les eaux canadiennes, sauf en cas d’événement exceptionnel. L’avantage tout de même d’un établissement de ce type est qu’il peut voguer où bon lui semble. Certains espèrent malgré tout que McDonald’s remette la main sur ce trésor historique, ce qui est encore possible selon l’entrepreneur. Cet investissement serait bien utile pour McDonald’s qui vit actuellement une année 2016 cruciale pour son avenir.